Val d’Europe : une vision de l’urbanisme au service de ses habitants
Fruit du partenariat entre acteurs publics et privés entre l’Etat français et The Walt Disney Company, Val d’Europe, dont le développement s’inscrit dans la Convention signée en 1987, est bien plus qu’un écrin aux parcs de loisirs de Disneyland® Paris. Si elle en partage certaines valeurs, c’est une ville à part entière, où chaque quartier pensé par le département immobilier du groupe Euro Disney a sa propre fonction et identité architecturale. Bernard Durand-Rival, Senior Manager Urbanisme et Architecture, nous propose une visite aux premières loges, au cœur des inspirations de Val d’Europe.
Oui, Val d’Europe partage des valeurs de Disney. C’est une ville à taille humaine laissant la part belle aux espaces verts, à la découverte paysagère et à la diversité architecturale, dont les transitions et les ambiances sont très étudiées. « On l’a pensé pour que les habitants ou les visiteurs s’y sentent bien, aient envie de sortir de chez eux, de se promener, et d’échanger: en un mot une ville conviviale » nous explique Bernard, qui conçoit Val d’Europe avec ses équipes depuis 1998, année de son entrée chez Euro Disney.
Mais il suffit de flâner en semaine dans le centre urbain pour le constater : Val d’Europe, c’est avant tout une vraie ville, dynamique, avec ses 30 000 habitants (60 000 d’ici quinze ans), ses bureaux, commerces, associations, médiathèques et nombreux services publics. Bien sûr, Euro Disney n’est pas seul aux commandes de ce projet : le centre urbain et le développement des bourgs dans les 5 communes qui composent Val d’Europe est le fruit d’une collaboration, de concertations et échanges réguliers avec l’Etablissement Public d’Aménagement (les aménageurs du territoire et les représentants de l’Etat), le Syndicat d’Agglomération Nouvelle et les collectivités locales qui construisent les équipements publics et gèrent leurs communes comme c’est le cas partout en France. Les contraintes individuelles mènent à des compromis, des arbitrages et des aménagements. Néanmoins, Val d’Europe, qui se développera jusqu’en 2030, bénéficie d’une vision et d’un schéma directeur bien établis garants de la pérennité de la qualité de la démarche.
« Là où nous nous sommes implantés, il n’y avait que des petits bourgs et des espaces agricoles. Nous nous sommes engagés à développer une ville avec différents niveaux de densité, mais aussi un véritable parcours urbain, où chaque quartier aurait une identité et un style bien à lui qui cohabite agréablement avec les autres. Le Centre Commercial régional a été au début des années 2000 la pierre angulaire du projet. Ça a été un vrai pari sur l’avenir, car personne n’y croyait, et aujourd’hui le Centre Commercial attire plus de 16 millions de visiteurs, en plus de la Vallée Village (autre destination shopping) qui en attire plus de 6 millions par an. Ensemble, ces projets structurants ont permis, par leur qualité et leur rapide succès, d’attirer des investisseurs sur le territoire de Val d’Europe en devenir.»
Centre urbain de Val d’Europe en construction, 2001
Aujourd’hui, les équipes innovent et valorisent le territoire de Val d’Europe en s’attachant à conserver une cohérence entre l’architecture des logements et celle des immeubles de bureaux. Cette innovation se retrouve également dans le montage comme dans la flexibilité des programmes immobiliers, en proposant le produit immobilier qui n’existe nulle part ailleurs.
La stratégie du primat de l’urbanisme sur l’architecture
Dans tous les projets architecturaux qu’il imagine pour la ville et avec les partenaires locaux et les promoteurs immobiliers, on ressent la générosité de Bernard : « Nous essayons de développer un contexte urbain agréable en étudiant avec nos partenaires publics et privés la qualité spatiale et paysagère des divers espaces publics composant la ville : les places, jardins publics, les avenues, boulevards, les rues, ruelles et les voies piétonnes. Nous soignons plus particulièrement les places, lieux de rencontre et de socialisation très importants dans une ville. Ainsi, la Place d’Ariane avec son « beffroi » jouant un rôle important de repère urbain et la place de Toscane avec sa forme elliptique héritée de celle des amphithéâtres romains. Les nombreux bassins techniques de rétention d’eau sont valorisés par un traitement paysager de grande qualité afin de devenir de magnifiques lieux de détente et de promenade. Notre principale préoccupation, c’est que les gens se sentent bien à Val d’Europe, aient envie d’y habiter ou de visiter cette nouvelle ville de Seine-et-Marne. Par exemple, nous avons imaginé un quartier résidentiel dans le bourg de Magny-le-Hongre en s’inspirant de l’urbanisme des villages de Seine et Marne ; cela nous a permis d’obtenir une ambiance villageoise très éloignée des lotissements habituels. »
Pour construire son ‘histoire’ et la rendre crédible, Bernard organise les transitions de styles architecturaux des différents quartiers selon une chronologie cohérente et les courants de l’époque : haussmanniens et néo-classiques dans le Quartier de la Gare, italiens pour la Place Toscane et le Quartier du Lac, londoniens dans le Quartier du Parc, Art Déco aux abords du Parc Walt Disney Studios. Cela confère à la ville une ambiance unique, et une diversité très appréciée des habitants ! Pour Bernard, comme en musique, l’inspiration et la réinterprétation sont des valeurs tout aussi louables en matière d’architecture. « Nous construisons une ville, c’est-à-dire des ensembles de constructions appelées à durer plusieurs générations ; c’est pourquoi, nous avons choisit d’inscrire l’architecture dans la durée en évitant les effets de mode. C’est notre choix, et nous l’assumons.»
Même quand il nous parle, on remarque vite que Bernard Durand-Rival ne perd jamais la fibre créatrice bien longtemps. Pour illustrer ses propos, il griffonne déjà sur un coin de table ses futures idées pour le Quartier des Studios et des Congrès, actuellement en construction et qui laissera la part belle à une magnifique architecture art déco (un projet unique sur une telle superficie). C’est un tout nouveau pôle de vie qui s’inscrira dans les prochaines années de développement du site, avec l’extension du Quartier du Parc. « Nous voulons créer de la valeur. C’est notre ambition depuis le tout début des développements sur le territoire. Ne pas forcément partir du constat de ce qui manque, mais prendre des risques, éveiller la curiosité des gens et les pousser à venir jusqu’à nous par la qualité et la singularité de notre offre. »
La maquette du nouveau quartier Art Déco
sources http://disneylandparis-news.com
Fruit du partenariat entre acteurs publics et privés entre l’Etat français et The Walt Disney Company, Val d’Europe, dont le développement s’inscrit dans la Convention signée en 1987, est bien plus qu’un écrin aux parcs de loisirs de Disneyland® Paris. Si elle en partage certaines valeurs, c’est une ville à part entière, où chaque quartier pensé par le département immobilier du groupe Euro Disney a sa propre fonction et identité architecturale. Bernard Durand-Rival, Senior Manager Urbanisme et Architecture, nous propose une visite aux premières loges, au cœur des inspirations de Val d’Europe.
Oui, Val d’Europe partage des valeurs de Disney. C’est une ville à taille humaine laissant la part belle aux espaces verts, à la découverte paysagère et à la diversité architecturale, dont les transitions et les ambiances sont très étudiées. « On l’a pensé pour que les habitants ou les visiteurs s’y sentent bien, aient envie de sortir de chez eux, de se promener, et d’échanger: en un mot une ville conviviale » nous explique Bernard, qui conçoit Val d’Europe avec ses équipes depuis 1998, année de son entrée chez Euro Disney.
Mais il suffit de flâner en semaine dans le centre urbain pour le constater : Val d’Europe, c’est avant tout une vraie ville, dynamique, avec ses 30 000 habitants (60 000 d’ici quinze ans), ses bureaux, commerces, associations, médiathèques et nombreux services publics. Bien sûr, Euro Disney n’est pas seul aux commandes de ce projet : le centre urbain et le développement des bourgs dans les 5 communes qui composent Val d’Europe est le fruit d’une collaboration, de concertations et échanges réguliers avec l’Etablissement Public d’Aménagement (les aménageurs du territoire et les représentants de l’Etat), le Syndicat d’Agglomération Nouvelle et les collectivités locales qui construisent les équipements publics et gèrent leurs communes comme c’est le cas partout en France. Les contraintes individuelles mènent à des compromis, des arbitrages et des aménagements. Néanmoins, Val d’Europe, qui se développera jusqu’en 2030, bénéficie d’une vision et d’un schéma directeur bien établis garants de la pérennité de la qualité de la démarche.
« Là où nous nous sommes implantés, il n’y avait que des petits bourgs et des espaces agricoles. Nous nous sommes engagés à développer une ville avec différents niveaux de densité, mais aussi un véritable parcours urbain, où chaque quartier aurait une identité et un style bien à lui qui cohabite agréablement avec les autres. Le Centre Commercial régional a été au début des années 2000 la pierre angulaire du projet. Ça a été un vrai pari sur l’avenir, car personne n’y croyait, et aujourd’hui le Centre Commercial attire plus de 16 millions de visiteurs, en plus de la Vallée Village (autre destination shopping) qui en attire plus de 6 millions par an. Ensemble, ces projets structurants ont permis, par leur qualité et leur rapide succès, d’attirer des investisseurs sur le territoire de Val d’Europe en devenir.»
Centre urbain de Val d’Europe en construction, 2001
Aujourd’hui, les équipes innovent et valorisent le territoire de Val d’Europe en s’attachant à conserver une cohérence entre l’architecture des logements et celle des immeubles de bureaux. Cette innovation se retrouve également dans le montage comme dans la flexibilité des programmes immobiliers, en proposant le produit immobilier qui n’existe nulle part ailleurs.
La stratégie du primat de l’urbanisme sur l’architecture
Dans tous les projets architecturaux qu’il imagine pour la ville et avec les partenaires locaux et les promoteurs immobiliers, on ressent la générosité de Bernard : « Nous essayons de développer un contexte urbain agréable en étudiant avec nos partenaires publics et privés la qualité spatiale et paysagère des divers espaces publics composant la ville : les places, jardins publics, les avenues, boulevards, les rues, ruelles et les voies piétonnes. Nous soignons plus particulièrement les places, lieux de rencontre et de socialisation très importants dans une ville. Ainsi, la Place d’Ariane avec son « beffroi » jouant un rôle important de repère urbain et la place de Toscane avec sa forme elliptique héritée de celle des amphithéâtres romains. Les nombreux bassins techniques de rétention d’eau sont valorisés par un traitement paysager de grande qualité afin de devenir de magnifiques lieux de détente et de promenade. Notre principale préoccupation, c’est que les gens se sentent bien à Val d’Europe, aient envie d’y habiter ou de visiter cette nouvelle ville de Seine-et-Marne. Par exemple, nous avons imaginé un quartier résidentiel dans le bourg de Magny-le-Hongre en s’inspirant de l’urbanisme des villages de Seine et Marne ; cela nous a permis d’obtenir une ambiance villageoise très éloignée des lotissements habituels. »
Pour construire son ‘histoire’ et la rendre crédible, Bernard organise les transitions de styles architecturaux des différents quartiers selon une chronologie cohérente et les courants de l’époque : haussmanniens et néo-classiques dans le Quartier de la Gare, italiens pour la Place Toscane et le Quartier du Lac, londoniens dans le Quartier du Parc, Art Déco aux abords du Parc Walt Disney Studios. Cela confère à la ville une ambiance unique, et une diversité très appréciée des habitants ! Pour Bernard, comme en musique, l’inspiration et la réinterprétation sont des valeurs tout aussi louables en matière d’architecture. « Nous construisons une ville, c’est-à-dire des ensembles de constructions appelées à durer plusieurs générations ; c’est pourquoi, nous avons choisit d’inscrire l’architecture dans la durée en évitant les effets de mode. C’est notre choix, et nous l’assumons.»
Même quand il nous parle, on remarque vite que Bernard Durand-Rival ne perd jamais la fibre créatrice bien longtemps. Pour illustrer ses propos, il griffonne déjà sur un coin de table ses futures idées pour le Quartier des Studios et des Congrès, actuellement en construction et qui laissera la part belle à une magnifique architecture art déco (un projet unique sur une telle superficie). C’est un tout nouveau pôle de vie qui s’inscrira dans les prochaines années de développement du site, avec l’extension du Quartier du Parc. « Nous voulons créer de la valeur. C’est notre ambition depuis le tout début des développements sur le territoire. Ne pas forcément partir du constat de ce qui manque, mais prendre des risques, éveiller la curiosité des gens et les pousser à venir jusqu’à nous par la qualité et la singularité de notre offre. »
La maquette du nouveau quartier Art Déco
